[Musée des Ursulines à Mâcon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0759 FIGRPT0075D 09
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Une tombe de guerrier franc enterré avec ses armes. Adresse de prise de vue : exposition "Bourgogne médiévale, la mémoire du sol", Musée des Ursulines, 5, rue des Ursulines, 71000 Mâcon.
historique Quoi de plus curieux que ces crânes en pain de sucre, jadis obtenu par ligature de la tête des nouveau-nés. Une pratique d'origine asiatique, qui aurait été notamment appliquée par les Huns. Où aller pour voir l'un d'eux ? Dans un musée chinois, au Louvre ? Non pas. A Mâcon, au musée des Ursulines. Daté de la seconde moitié du Ve siècle, découvert en 1967, dans l'Ain, au cours de la fouille d'une importante nécropole (mais que venait donc faire son propriétaire sur les contreforts du Bugey ?), c'est l'une des quelques six cents pièces présentées par l'exposition "Bourgogne médiévale, la mémoire du sol". Une exposition itinérante, dressant le bilan de vingt ans de recherches, archéologiques, et qui parcourt les villes de l'ancien duché. Une initiative due à l'Association générale des conservateurs des collections publiques de France (section Bourgogne) et à la Direction des antiquités historiques de la région. Un travail réalisé par une équipe de chercheurs, conservateurs de musées, archéologues et membres du CNRS. Il faut dire qu'à Mâcon, ce travail d'importance, didactique, bien argumenté et bien présenté, trouve un cadre de choix au musée des Ursulines. Un lieu en pleine évolution, en passe de quitter le bataillon obscur et poussiéreux des vieux musées provinciaux pour le peloton de tête des adeptes de la nouvelle muséographie, sous la houlette d'un jeune conservateur passionné, Jean-François Garmier, et grâce à l'aide de la ville. Claire·et spacieuse, une chapelle romane abrite donc l'exposition, les diverses maquettes conçues pour l'occasion, et le montage audiovisuel qui va avec. Il faut dire aussi que la Bourgogne s'avère une région particulièrement riche en vestiges archéologiques. Source : "La mémoire du sol" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 27 février 1988, p.47.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 27 février 1988, p.47.

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